Esther Abrami : Au Zenith du violon

Cela semble au départ être un parcours classique, cette jeune adulte aux talents multiples découvre avec une certaine frustration la difficulté de faire connaître mais surtout apprécier son art à sa propre génération qui, les AirPods vissés aux oreilles et connectée à Spotify, écoute rarement la symphonie de Schubert ou celle d'Erik Satie dont elle a fait une variation en morceau d'ouverture de son premier album.

Bercée aux mélodies du violon de sa grand-mère dès sa naissance en 1996, c'est à l'âge de 3 ans qu'elle se voit offrir par son aïeule son premier instrument. Esther fait de sa passion son éducation et quitte le sud de la France diplôme en poche âgée de 15 ans à peine pour s'installer en Angleterre afin d'y perfectionner son art au Royal College of Music. À l'obtention d'une bourse, la jeune Française poursuit un Master au Royal Birmingham Conservatoire. Une formation quasi militaire dont les jours défilent au son du violon et de 8 heures quotidiennes d'entraînement, ce qui lui apprendra la discipline mais surtout forgera son mental, celui de ne jamais abandonner même face à la difficulté. Lorsque le Covid bloque le monde à la maison, maîtrisant les outils de son temps, elle découvre la magie des réseaux sociaux, en particulier Instagram et TikTok. Elle y joue librement, partageant des morceaux classiques et modernes, captivant un public jeune habitué au monde en ligne. Avec spontanéité, elle partage son talent et ses humeurs, rassemblant rapidement 300 000 abonnés émerveillés par ses vidéos. Parmi les plus populaires, celle où elle compare le son de deux violons, et celle retraçant ses 10 ans d'évolution musicale, la propulsant au rang de “Best Influential Star” selon Forbes Magazine . À l'aube de son quart de siècle, elle signe un premier album mêlant le grand répertoire classique à une musique plus contemporaine. Un an plus tard, Esther Abrami sortira Cinéma , son deuxième album chez Sony dont les titres reprennent les bandes-annonces des grands classiques du cinéma… allant des Choristes de Bruno Coulais à La Vita è Bella de Nicola Piovani. Mannequin, ambassadrice, influenceuse, violoniste de passion et de profession, Esther Abrami cache sa timidité derrière son teint de porcelaine qu'elle transforme en femme fatale à la seconde où elle pose ses talons aiguilles sur scène, fermant ses paupières maquillées d'un regard de braise, les lèvres incandescentes.

Quand on lui demande qui elle est, c'est avec la plus grande fraîcheur qu'elle répond être une jeune violoniste française de 28 ans, passionnée de mode, qui adore les chats. Esther a su démocratiser le violon en le mariant à des genres musicaux contemporains, élargissant ainsi son public. Sa collaboration avec des artistes de musique électronique comme Worakls a permis de rapprocher la musique classique d'un nouveau public. Elle redéfinit l'image du violoniste, alliant glamour et féminité, tout en portant un héritage musical datant de plusieurs siècles. Sa rencontre avec la marque de montres Zenith lui a permis d'accéder à un statut qui va au-delà de celui d'ambassadrice. Elle rejoint les DreamHer, un collectif féminin formé autour du Women's Empowerement dont chacune se distingue par son métier, son talent, sa mission, les réunissant autour d'un point commun : celui d'avoir un rêve et de se battre pour y arriver. Pour Esther, aucun rêve n'est impossible à atteindre dans la mesure où l'on y croit et où l'on se relève à chaque fois que l'on tombe en refaisant de manière différente et plus intelligente, ce quel que soit le temps que cela prendra. Ayant rangé son violon d'enfant pour celui dont le son n'a d'égal, un violon datant de 1800 élaboré par Jean-Baptiste Vuillaume, personnage clé de la lutherie française du XIXe dont la vision était l'éthique et la beauté. Deux traits de caractère qu'il aurait partagé avec la jeune artiste.

Photographiée au cœur d'un hôtel parisien, Esther Abrami incarne à la perfection une icône du XXIe siècle, féminine, féministe, affirmée et passionnée, jonchée sur une paire de Louboutin ; des lèvres ardentes rouge vermillon et portant une robe de créateur dont elle a fait son uniforme.