Triumph Scrambler 1200 Bond Edition 2020 : my name is Bonnie

James Bond (personnage de fiction créé par le romancier britannique et officier du renseignement naval, Ian Fleming, en 1953) et la moto, c'est une longue histoire, bondissante à souhait. Elle apparaît dès le milieu des années 60 sous la forme d'une BSA 65A ( Opération Tonnerre ), puis, s'inscrivant dans la trajectoire des constructeurs et de leurs nouveautés, au début des 80's, mode du trail oblige, via une Yamaha XT 500 aux pneus cloutés ( Rien que pour vos yeux ). Dans les années 90, la Cagiva 600 W16 ( Golden Eye ) et la BMW R 1200 C ( Demain ne meurt jamais ) prennent le relais, passant le cap de l'an 2000 avec des motos tout-terrain à l'agilité redoutable, Montesa Cota 4RT ( Quantum of Solace ) et Honda CRF250R ( Sky fall ).

Aux mains de Roger Moore, Sean Connery, Pierce Brosnan, Daniel Craig, la moto apporte sa contribution généreuse et spectaculaire aux scénarios toujours plus incroyables, nécessitant à la production de prévoir large au niveau de la logistique, jusqu'à vingt exemplaires selon le degré d'audace des cascades dont le niveau d'inventivité et d'explosivité ne fait que croître… Et le nouvel opus, le 25ème des péripéties de 007, ne déroge pas à la règle. Fort d'un budget de 250 millions de dollars et de sept mois de tournage, sous la direction de Cary Joji Fukunaga, No Time to Die ( Mourir peut attendre ), en salle le 8 avril, nous oblige à retenir notre souffle et à nous cramponner aux sièges pendant 2h45, le plus long film de la saga James Bond. Pour son cinquième et dernier rôle dans la peau de 007, Daniel Craig, 51 ans, - une vraie gueule de héros -, vient en aide à Felix Leiter, agent de la CIA, pour secourir un scientifique kidnappé. L'agent du MI6 au service de sa Majesté se lance alors sur la piste d'un méchant, Safin, qui détient une nouvelle technologie dangereuse. Un rôle tenu par l'excellent Rami Malek, oscarisé pour son interprétation remarquable de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody … On ne vous en dira pas plus… Pour ce film dont la bande originale qui cartonne sur YouTube, - nostalgique et suave à souhait -, est signée par l'étoile montante, Billie Eilish, les mécaniques qui font rugir les moteurs et crisser les pneus sont essentiellement frappées de l'Union Jack. Aston Martin ouvre en grand les portes de son garage (DB5, V8 Vantage, DBS Superleggera, Valhalla) et côté moto, c'est Triumph qui décroche le pompon, la plus belle des publicités dont un constructeur puisse rêver, l'alliance du glamour, du style, de l'action, avec ce brin de virilité qui convient à entretenir le mythe des baroudeurs à la peau dure et au cœur tendre.

Seulement 250 Triumph Bond Edition pour le monde entier. Il va falloir dégainer aussi vite que 007 !

La série limitée Bond Edition vient sceller cette première collaboration avec une Scrambler 1200 qui s'annonce comme un collector ! Pour se distinguer du reste de la production, la Triumph reçoit un certain nombre d'éléments spécifiques : pontet de guidon usiné et numéroté, plaque porte-numéro et enjoliveur inférieur de flanc avec logo 007, selle premium en cuir avec logo brodé de toute beauté, instrumentation TFT présentant un écran de démarrage James Bond, peinture 007 exclusive (Sapphire Black) inspirée par la moto de James Bond dans le film et finition noire, on ne peut plus racée. On détaille un large badge de réservoir Triumph et un patin de protection avec décalcomanie brossé et son liseré doré peint à la main, s'il vous plaît. La fourche hérite d'une élégante peinture noire tandis que les garde-boue avant haut et arrière bénéficient d'un traitement anodisé noir, tout comme la poignée passager, le sabot moteur, et les écopes. Le bras oscillant et le carter de pignon de boîte sont laqués noir et des badges moteur haut de gamme prennent des accents dorés. Coté équipements, la Scrambler 1200 XE du Commander Bond (l'équivalent d'un capitaine de frégate) reçoit des feux antibrouillard dotés de cabochons anodisés noirs uniques, une grille de phare en acier inox, un silencieux Arrow avec embouts en fibre de carbone ( jolie petite touche racing chic distillant une sonorité profonde et incisive) prenant place sur des collecteurs en acier inox en position haute, un bocal de réservoir de liquide de frein avant usiné, des dispositifs de réglage de roue arrière noirs.

Chaque acquéreur d'une Triumph Bond Edition recevra un kit sur-mesure qui correspond à sa moto, comprenant une lettre numérotée, signée de la main de Nick Bloor (CEO et fils de John Bloor qui a repris la marque en 1983), une housse de protection et un sac à dos haut de gamme en cuir. Taillée pour avaler les kilomètres à la force de son bicylindre de 90 chevaux, la Triumph Scrambler possède toute la technologie nécessaire pour rouler loin et longtemps : accélérateur électronique, six modes de conduite y compris “Off-Road Pro”, ABS et antipatinage optimisés pour les virages grâce à une centrale inertielle (IMU), éclairage 100 % Led avec feux de jour, embrayage assisté, démarrage sans clé, commutateurs rétroéclairés, poignées chauffantes, régulateur de vitesse, prise d'alimentation USB, système de connectivité et application My Triumph. Pour circuler avec une sécurité optimale hors des routes battues, la Bond Edition se voit dotée d'une suspension arrière Öhlins, exclusive, entièrement réglable avec deux ressorts et amortisseurs “piggy back”, offrant 250 mm de débattement, un freinage Brembo mettant en scène des étriers monoblocs radiaux (M5O), une pédale de frein et un sélecteur rétractables et réglables, des pneus tubeless dont l'avant enrobe une roue de 21 pouces à rayons.