Fernando Costa, l'artiste dans le panneau !
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Adolescent, Fernando Costa avait affiché deux posters dans sa chambre : Dominique Rocheteau et César. Soit l’ artiste du ballon rond et le maître du métal en fusion. Le Périgourdin n’ embrassera pas la carrière de footballeur, pas plus que celle de sculpteur. Au moins au départ, même si Fernando émet le souhait d’ entrer aux Beaux-Arts. Comme pour ses grands frères, les parents de Costa préfèrent l’ hôtellerie. Alors Costa va bourlinguer, steward sur le Queen Elizabeth II à vingt ans, il va voir du pays. Mais César reste toujours dans un coin de sa tête. « Quand j’ étais plus jeune, j’ avais vu un reportage sur lui qui m’ avait passionné, dit-il.

Rentré en France, il se met en quête de panneaux de signalisation : « On m’ a dit qu’ on pouvait en trouver dans une DDE, je ne savais pas ce que c’ était. J’ ai fait la première DDE près de chez moi, les types m’ ont mis dehors. Il m’ a fallu une autorisation spécifique du ministère de l’ Equipement ! J’ ai eu la chance de rencontrer un monsieur extraordinaire, un ferronnier qui m’ a tout appris et qui m’ a prêté un bout d’ atelier, j’ étais parti. » Faire des tableaux avec les panneaux, c’ est bien, les vendre c’ est mieux ! « Pendant huit ans, je ne vendais rien. Et puis j’ ai fini par rencontrer un premier galeriste, des collectionneurs, puis des journalistes ont commencé à me faire des papiers... » Depuis, Fernando a fait son chemin bien au-delà du Périgord, ses oeuvres s’ exposent dans le monde entier.

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