Dodge Monaco 1974 : Blues Brothers on Wheels
Modifié le
Écrit par
La Rédaction

Sommaire
C'est le genre de film dont la notoriété outrepasse la nature, le genre de film qu’ on oublie au profit de ses personnages, lesquels, “Joliet” Jake et Elwood Blues, sont aujourd’ hui de véritables icônes de la culture populaire. Pourtant, près de quarante ans après sa sortie, ce n’ est pas sans une certaine jubilation qu’ on revoit The Blues Brothers, même si, cinématographiquement parlant, on est loin d’ avoir affaire à un chef-d’ oeuvre. Louvoyant – sans grand souci de crédibilité – entre cascades et interludes musicaux, le film se veut d’ abord un hommage appuyé aux grands noms de la soul et du rhythm’ n’ blues (James Brown, Ray Charles, Aretha Franklin, John Lee Hooker...), genres dont Aykroyd et Belushi étaient d’ authentiques fans. Mais avec le recul, c’ est l’ esprit à la fois potache et subversif véhiculé par nos deux héros qui marque le plus, le grotesque avec lequel ces deux parias transgressent tous les codes régissant la société américaine. À ce titre, les scènes de poursuites sont édifiantes, en particulier celle où Jake et Elwood, pourchassés par une voiture du shérif, détruisent allègrement un centre commercial. Multipliant les outrances et les excès, le film culmine ainsi dans un pitoyable empilage de véhicules de police, et même si, pour finir, force revient à la loi, c’ est bel et bien la morale des frères Blues qui triomphe.

Pour résumer
Pour lire la suite, soutenez VSD.fr
En acceptant les cookies
J'accepte les cookies
OU
En vous abonnant au magazine
Je m'abonne au magazine
Écrit par
La Rédaction