L'indomptable Chevrolet Nova 1974 de Pulp Fiction I
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Considéré comme un objet filmique non identifié à sa sortie, en 1994, Pulp Fiction n’a pas pris une ride. Et pour cause, ce manifeste postmoderne ne s’inscrit réellement dans aucune époque particulière, brassant allégrement clins d’oeil cinéphiliques (Godard, Kubrick, Scorsese...) et références à la culture populaire, qu’il s’agisse de séries télé, de musique surf, rock’n’roll ou soul, de fast-food ou de voitures. Quentin Tarantino est avant tout un grand passionné, un boulimique de cinéma dont la tendance à l’hommage systématique se double d’un fort penchant iconoclaste. Né sur la base de deux scénarios bien distincts, Pulp Fiction se caractérise d’abord par son récit, déconstruit à l’extrême. Pensé comme un puzzle dont il nous appartient de reconstituer les pièces, le film nous met dans les pas de deux truands, deux pieds nickelés dont on suit les péripéties d’un oeil à la fois amusé (les dialogues sur les hamburgers ou le massages des pieds sont irrésistibles) et terrifié.

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