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JEAN-PIERRE LUTGEN, ICE-Watch se met au vert

Modifié le Écrit par La Rédaction

«Le marché de la montre à moins de 500euros perd 10 à 15%par an. Les jeunes ne portent plus de montres », regrette Jean Pierre Lutgen. Pour autant, le fondateur d’Ice-Watch garde le moral. « Nous allons revenir à 30 millions d’euros de CA cette année, soit à une encablure des 36 millions de 2019. La situation n’est donc pas catastrophique et la marque est encore largement profitable », assure-t-il, crâne rasé et look preppy. Rien ne prédestinait ce Belge à devenir un géant de l’horlogerie. Au départ, il distribue des objets publicitaires. En 2006, il a l’idée de fabriquer des petites montres colorées à quartz dont la forme rappelle étrangement la Rolex Submariner... Bonne pioche! Ces charmants objets en plastique vont rencontrer un incroyable succès.

Il en vend plus de 4 millions par an au début des années 2010. Iconoclaste, le patron ne se cache pas de produire à Shenzhen en Chine. Il invite même des journalistes à visiter ses usines chinoises. Notre homme aime jouer. Son succès rend certains concurrents nerveux. Ainsi, le Swatch Group apprécie modérément l’enseigne Ice-Watch qu’il juge un peu trop proche de sa marque. Procès. Toujours sur le fil, Jean-Pierre Lutgen se fait aussi taper sur les doigts par le groupe Lego.

Pour résumer

Il a vendu plus de 4 millions de montres par an au début des années 2010. Iconoclaste, le patron d'ICE WATCH ne se cache pas de produire à Shenzhen en Chine. Son succès rend certains concurrents nerveux. Comme le Swatch Group qui apprécie modérément son enseigne qu’il juge un peu trop proche de sa marque.
Écrit par La Rédaction
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