SIMON PITELET – LE HANGAR, l’atelier pour tous
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je suis toulousain » - se met alors en tête de trouver le lieu idéal. « J’ai un ami, Yann, qui cherchait aussi un atelier pour faire de la chaudronnerie et un peu de préparation moto. On s’est regroupé, on a cherché. J’ai un collègue qui habite pas loin, il est passé devant, il m’a dit il faut que tu viennes visiter. C’est un super lieu avec deux bâtiments et un hectare de terrain. » Simon est immédiatement convaincu. « J’aime bien ce coin, le Lauragais, proche de toutes les belles balades à moto. » Au point de préférer rester dormir sur place régulièrement, avec sa compagne, quand les grillades et les séances de mécanique se prolongent, plutôt que de regagner leur appartement toulousain. « On avait l’atelier moto, l’atelier chaudronnerie, il ne nous manquait que le bar. On a trouvé un troisième pote (Jérémie, le cousin de Yann en fait) pour ouvrir le bar ! » Après l’inauguration en juin dernier, était organisée mi-juillet au Hangar une “Pool Party” avec piscine, jeux extérieurs, bière, moto, concert et food-truck.


On pourrait presque croire que Simon se la coule douce. C’est un peu vite oublier l’activité frénétique de ce dingue de travail. « Mon agenda est complet, oui, mais je n’ai presque jamais l’impression de travailler. C’est une passion. La seule limite, c’est le corps qui t’arrête. » Deux des quatre bancs de l’atelier lui sont réservés pour ses préparations et ses restaurations. « J’ai une Béhème et un Kawa à faire en ce moment. » Les deux autres bancs sont à louer. « Pour les tarifs, c’est simple, c’est 12 euros de l’heure pour la location, et quand c’est moi qui bosse, ce sont des tarifs conventionnels. Mais je prends plutôt des projets sur le long terme, des grosses préparations ou des grosses restaurations. » Pour l’heure, tous les créneaux sont pris. « Il y a un client qui m’a réservé un banc une semaine pour réparer sa moto, il y en a d’autres qui viennent le soir pour faire des vidanges. » Quatre planches d’outils complètes et une servante d’outils spécifiques permettent à chacun de trouver matière à bricoler. Pour ceux qui veulent aller plus loin, le Hangar possède d’autres machines. « Rien ne manque », assure Simon : « Dans l’atelier d’à côté, chaudronnerie, on a tout le reste, cintreuse, poste à souder. Il y a tout ce qu’il faut pour créer tout ce qu’on veut. » Pour la disponibilité et l’affluence, il ne s’inquiète pas non plus : « Je ne mise pas sur une centaine de clients, mais sur quinze ou vingt assez fidèles. L’idée, encore une fois, est de créer une petite communauté. On veut baser le truc sur la confiance. Je ne veux pas mettre de caméras pour voir si les mecs volent les outils. Quand je ne suis pas là, c’est un peu limité, mais on essaie de trouver un roulement avec mes deux associés. Et puis Yann, le chaudronnier, est tout le temps là. »

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