Potager Passard : la ou les potes iront
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La Rédaction

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Il a bien sûr, son éternel regard « ligne bleue des Vosges », son petit sourire en coin de séducteur, presque étonné de plaire - mais qui ne s’en laisse pas conter - et sa tignasse grise ébouriffée, dressée, animale, presque vivante, qui trône au-dessus de sa belle gueule de Breton-normand. A la ville ou aux champs, il garde surtout l’étoffe essentielle qui a toujours fait sa force et sa différence. Un détachement presque maladivement désinvolte par rapport au reste du monde. Le nôtre. Les pauvres de nous. Et celui des grands chefs. Mais aussi, deux talents essentiels que seuls les vrais altruistes savent cultiver: l’affection pour le goût des autres. L’amour de donner du plaisir. Comment s’étonner dès lors, de retrouver ce pionnier de la végétalité dans son jardin normand en cette matinée frisquette d’avril. « Ici c’est ma terre, confie-t-il avec son sourire de marin qui voit disparaître enfin la côte. Ma vie est là. Elle est belle et je l’aime.»

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